[Roleplay d'Halloween] Arrivée à l'Arachnid's Nest

(Un post d'identification est obligatoire avant de pouvoir débuter un RP en ces murs, et en sortant. Histoire de cohérence...faut bien passer devant les portiers, même si ça dure deux minutes!)

À vingt et une heure, le 31 octobre, la porte de fer forgé de l'imposante demeure s'ouvrit en un grincement. Déjà, plusieurs curieux s'ammoncelaient devant le trottoir.

Ils s'engouffrèrent dans la cour transformée en cimetière cauchemardesque de l'Arachnid's Nest. Les arbres aux feuilles ensanglantées par l'automne jonchaient le sol, d'où jaillissaient de fausses pierres tombales aux accent très réels. Aux branches pendaient des corps disloqués, des visages ravagés apparaissaient entre les troncs. Il était difficile de croire que ces mannequins de plastique n'avaient bénéficié que de soins cosmétique méticuleux leur prêtant un visage presque expressif, très convaincant pour un cadavre.

Une énorme quantité de fausse toile d'araignée embrumait l'herbe et les arbres, semées d'araignées bien imitées. Plusieurs énormes citrouilles éclairées à l'halogène, sculptées avec adresse, éclairaient le chemin et la grande porte de chêne ouverte.

À l'intérieur, derrière un grand comptoir faisant également office de vestiaire, un employé de l'Arachnid's impassible, ayant pour consigne de la fermer, recueillait les manteaux et sacs divers; le portier ressemblant à Chuck Norris, en un impeccable complet noir, chemise noir, avec une cravate noire ornée du sablier rouge de la veuve noire, accueillait les gens qui faisaient la file. Sur un ordinateur relié à une imprimante laser et un scanner; il relevait le nom et l'âge des clients, ordonnant de voir une pièce d'identité en cas de doute, et la scannant pour l'inclure au fichier client. Par la suite, ils prenaient d'une pile un autocollant de papier; celui-ci était vide au centre, représentant la silhouette d'une grosse araignée, et un numéro. Avec un petit fusil à liquide de henné sous pression, ils barbouillaient l'autocollant après l'avoir appliqué sur une tierce partie du corps; le produit, utilisé depuis des siècles pour les tatouages temporaires, était valide de l'ouverture à la fermeture du bar; ainsi, si les clients désiraient sortir avant de revenir, l'identification de leur numéro par l'ordinateur leur suffisait pour entrer sans avoir à payer de nouveau le droit d'entrée.

On entrait également dans la base de donnée leur numéro de vestiaire.

Le portier pointait de la main l'escalier s'enfonçant dans le sous-sol de l'établissement aux clients, leur répétant à tous leur petit laïus:

"Bienvenue à la soirée d'Halloween de l'Arachnid's Nest. Le spectacle et le service commenceront à vingt-deux heures; ne jouez pas au malin et tout ira bien."

La limousine s'arrête devant la boîte de nuit. Je descends du véhicule tranquillement. eaucoup de monde s'est retourné voir arriver un tel engin. Même si je suis resté habillé décontracté, il n'en reste pas moins que j'en ai pour prêt de 5000$ de fringues sur le dos. Et ça se voit. C'est fait pour. Sans me prendre pour une gravure de mode que je ne serai jamais, je suis là pour être vu. Pour qu'on sache que je ne suis pas qu'un tueur friqué. Je suis le patron de la ville, le mec qui peut se la péter en public et que personne ne peut emmerder... Enfin, c'est ce que je veux faire croire, parce quil faut dire que c'est un peu un coup de peinture sur un mur qui s'effrite... Mais ça rend le change en attendant.

Deux de mes hommes sortent avec moi. John et Alex. j les ai choisi parce qu'ils ont une belle gueule et rendent bien en costard noir genre garde du corps.

Bénéfice, c'est qu'il n'y a pas grand monde, donc en traînant un peu, je n'attends pas comme un con dans la file. A l'entrée, on me demande mon identité... ça s'est fort. Comme un bon employé, John réponds pour moi. Et lorsque le mec a la mauvaise idée de vouloir me mettre un autocollant sur la gueule, un seul regard suffit à lui dire qu'il se gourre de personne. Par contre, il ne se gêne pas pour mes hommes de main. Et il demande leur demande aussi leur arme. L'un d'eux émet un rire quelque peu dédaigneux. Demander aux mecs chargés de la "protection" du lieu de donner leur arme. La blague... Mais "Chuck Norris" n'a pas l'air d'être décidé de les laisser entré avec leur artillerie. Je leur jette un petit regard et le sourire méprisant disparait. l'un et l'autre sortent leur arme de poing de leur veste, retire le chargeur et tendent le beretta au videur.

Le mec signale que nous pouvons entrer. Trop aimable... Et moi qui suis venu sans arme...

Quand Stanley entra le nom d'Alceo dans le programme, une fenêtre s'ouvrit, indiquant que le monsieur était considéré VIP par Madrigal. Ce qui lui valut une marque rouge écarlate, sans numéro.

"Cette couleur vous donne le droit de faire usage d'une chambre en cet établissement jusqu'à six heures par semaine gratuitement, et tous les alcools vous sont fournis par la maison."

Le gardien baissa le ton.

"Vous pouvez aussi garder une arme de poing, à condition de la mettre hors de vue avec cran de sûreté. Mais ne jouez pas trop au malin avec."

Il laissa ensuite passer Alceo. Puis, un homme accompagné de deux fiers-à-bras se pensa trop important pour se plier aux règles. Stanley resta stoïque et, quand l'homme, corpulant, pété de fric et malcommode descendit les escaliers, il passa un coup de fil à Madrigal. Le message était clair; ne pas lui réserver de traitement de faveur. Stanley communica à White la description du sieur O'Sullivan, et les instructions de Madrigal.

Il laissa passer avec un sourire gentil et professionel une très jolie fille en cuir et s'occupa d'autres clients, guettant des nouvelles du sieur O'Sullivan.

Ah ben, elle sait recevoir la madonne. Tous les alcools, une chambre à six heures par semaine... J'dois avouer que j'en suis presque impressionné. Tout comme les espèces de jeunes trous du cul qui m'regardent d'un air médusé. Oui, moi l'gars en costume sécurité façon brutal suis considéré comme un invité de la maison. La mention "alcools gratuits" a fait écarquiller les yeux à pas mal de gens d'une manière qui dépasse le surnaturel. Faut dire que les factures de la Veuve Noire sont en bonne place dans la liste des escroqueries commises dans cette ville. Fort bien donc, merci madame la Veuve.

J'me laisse tamponner la main de sa marque rubis. Une belle araignée rouge couleur sang. Curieux présage. Depuis un certain temps, je trouve que cette couleur me colle à la peau ... Et pas forcément dans le bon sens du terme. J'remercie le portier d'un signe de tête lorsqu'il m'appose LA marque. Par contre, lorsqu'il me parle des armes, ... Ca va être un brin compliqué.

" Vous inquiétez pas. Je ne l'utilise pas pour frimer. "

Comment ça, ça insinue que je l'utilise en étant carrément sérieux ? Mais non monsieur, vous vous trompez, je suis un modèle de courtoise et de savoir-vivre. Bon, pour la crédibilité, je repasserai mais on va pas en faire un ramdam. N'est-ce pas ?
Bon, heureusement qu'il n'a pas checké le revers de mon cuir, là, c'aurait carrément été le bran-le-bas de combat s'il avait découvert le kukri. Mais sans restriction de la Veuve ... Pas de problème, n'est-ce pas ?
Je le dépasse et m'dirige vers l'intérieur avant que mes élémentaires leçon de politesse ne se rappelle à moi. Me retournant vers Norris, je l'interromps dans son travail:

" Au fait. Transmettez mes remerciements à Mme Volen. Et passez une bonne soirée. "

Très bien, ça, c'est fait. Maintenant, direction le coeur de l'Antre et le sous-sol. J'ai comme l'impression que la soirée sera longue ... Encore une.

(Les rp se font au sous-sol ^^ On ne passe devant les gardiens que pour s'identifier, puis zou, en bas. SVP Déplacer le message.)

Il me fallait me cambiare les idées depuis l'ouverture du piccolo restaurant. Lavoro, lavoro* depuis des semaines et des semaines. Basta. Alors, pour une fois que quelque chose bouge dans questa città, il me fallait y aller. J'ai revêtu pour l'occasion mon costume de sortie, le grande uniforme dans lequel j'aimerais partir. Car une belle morte vaut mieux que tutta una vita de lavoro dur et harassant. La gente se souvient de la morte. Alors, costume noir de jais con la chemise crème. Ca adoucit légèrement les tons et permet de ne pas passer pour un croque-morts. Le portier semble nervoso* et met une ardeur toute particulière à sa tâche. Curieux comme les gens semblent désireux de pénétrer dans questo établissement.

Scendo* dans l'Antre d'une donnà un peu particulière. De sa seule reputazione, je n'ai pas envie de la connaître davantage. C'est peut-être ce qu'elle doit chercher après tutto.
Me voila arrivé dans la boite, voyons s'il y a de quoi passer una buona soirée. Ou tout du moins, une soirée plus agréable que celles que posso passare en solitaire en ce moment. Les quartiers ne sont plus sicuri*, ces derniers temps.

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lavoro: travail
nervoso: nerveux
scendo: je descends
sicuri : sûrs

Je claque la portière de la Ford, rabat un pan de ma veste et me dirige à grands pas vers la porte d'entrée. Je vais avoir un peu de retard ; la paperasse me prenant beaucoup de temps. Paperasse inutile, quel gain nous ferions si l'administration n'était pas aussi bureaucratisée ! Ah, s'ils voulaient vraiment l'éradication du crime, ceux d'en haut... Enfin, pas la peine de ressasser tout ça ; des pourris, il y en a toujours et partout. Mon rôle est de limiter la casse. Avec Ton aide, Ta protection, tant que Tu me jugeras utile dans ce bas-monde.

Je me dirige vers l'endroit où l'on met les manteaux au vestiaire. Je n'en ai pas, mais je vais devoir passer à la case "Remettez vos armes, s'il vous plaît", comme me l'a précisé un indic.

"Non, je garde la mienne", dis-je en sortant ma plaque.

Et tu n'as pas intérêt à relever.