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 [Orage, cinquième partie] éclairs et roulement de tonnerre

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Bill Tuition

Bill Tuition


Nombre de messages : 9
Date d'inscription : 18/08/2008

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MessageSujet: [Orage, cinquième partie] éclairs et roulement de tonnerre   [Orage, cinquième partie] éclairs et roulement de tonnerre Icon_minitime1Dim 26 Oct - 20:46

On toque à ma porte. Je me réveille en sursaut. Putain, j’aurais pas du me laisser aller dans le fauteuil. Une nouvelle série de coup sur la porte.

« Monsieur Tuition, c’est la police. Veuillez sortir avec les mains bien en évidence ! »

La police ? Non, tu crois ? Parce que tu crois que les tueurs de Bogota frapperaient à la porte avant d’agir ? Connard !

Torse nu, j’attrape la MP5, me planque dans l’encadrement de la porte des toilettes. Une nouvelle série de coup à la porte.


« Monsieur Tuition, nous savons que vous êtes là, ne nous contraignez pas à recourir à la force !
-PARCE QUE TU CROIS QUE MOI JE VAIS ME GÊNER, CONNARD ? »


Au même moment, j’ouvre le balle avec trois courtes séries de tirs à travers la porte. J’entends un mec gémir et s’effondrer au sol, ces petits camarades me rendent la pareille, des balles volent dans tous les sens. Ma culasse se bloque en arrière. Oh le con : j’ai laissé mes armes et mes munitions dans la pièce principale !

Le calme revient un moment. Le mec que j’ai blessé beugle au sol, j’entend un mec approché puis un bruit de corps qu’on traîne. Bravo, tu viens de gagner une médaille pour être allé rechercher un collègue sous les balles…

A mon tour : je traverse le couloir en courant et me jette à l’intérieur de la pièce principale. De l’autre côté de la porte, c’est de nouveau la fusillade : vu les trous dans la porte, ils ne pouvaient ma ne pas me voir traverser… Je me réceptionne très mal au sol, et ma cheville prends une seconde un angle malsain… La chute est douloureuse, mais moins que cette foutue cheville tordue.

Merde, merde, merde ! Comment je vais me tirer de là ? J’attrape un des Five seveN et balance une série de coups à travers la porte.


« Repli, les gars, repliez vous ! »

Les flics dégagent. Apparemment, j’ai encore touché un de leurs hommes… Des bruits de sirènes à l’extérieur. Ça y’est, la cavalerie arrive. Ou se dévoile…

« Bill, ici le commissaire ! Ecoute moi bien, salopard ! Tu vas sortir de ce putain d’hôtel les mains bien visibles et je te garantis la vie sauve, mais dans le cas contraire, j’envoies la cavalerie ! »

Mon cul, oui ? Je passe prestement un T-shirt et un pull, mon manteau. Mes armes… Bon, avec un peu de chance, les mecs ont vraiment dégager l’immeuble. Je pousse doucement la porte… ça a l’air vide… J’avance d’un pas prudent. Je passe à peine le premier mètre, que j’entends la porte grincer très légèrement. Je me jette sur le côté, une balle me frappe à l’épaule… Le Five seveN, lui, trouve la tête de mon agresseur. Un chicanos s’écroule au sol… Oh non… Mais là, c’est la totale… Cheville foulée, épaule blessée, la police dehors et les tueurs à l’intérieur… Je me redresse difficilement, le visage déformé par la douleur provoquée par mes deux blessures… Un bruit de pas dans l’escalier : un flic apparaît soudain… Ma balle le frappe à la jambe, une seconde dans le gilet par balle. Il s’écroule au sol. Sa radio se met à hurler

« Stanford, qu’est-ce qui se passe dans ce putain d’étage ? Stanford, répondez ? »

La voix du comissaire… Je me laisse glisser contre le mur, un flingue braqué sur la tête du flic, lequel souffre autant que moi. Je prends le combiné de la radio…

« Salut vieux con, c’est Tuition.
-Espèce d’ordure ! Je vais te…
-Tuition, ici David. Je suis négociateur pour la DEA. Vous allez bien ?
-Aussi bien qu’un mec blessé…
-l’Officier Hood est-il en bonne santé ?
-Il est blessé à la jambe et il en a pris une autre dans le par-balle. Il n’en mourra pas.
-Tuition, prendre un officier en otage ne peut d’aggraver votre cas.
-Comment veux-tu aggraver le cas d’un mec qui a blessé plusieurs officiers et est recherché pour vente de drogues ?
-Ce n’est pas avec ce genre de raisonnement que vous l’arrangerez en tout cas.
-Je ne veux pas d’otage. Envoyez quelqu’un le chercher. Des infirmiers, avec un brancard. Je veux que ce soit deux mecs avec les cheveux longs.
-Pourquoi cette exigence ?
-Un trip sexuel mal assouvi. »

Un court silence suit cette remarque. Ils savent très bien pourquoi je demande ça : les flics n’ont pas les cheveux long.

« Tuition, qu’est-ce qui s’est passé ? Des coups de feu sont partis alors qu’il n’y avait plus de policiers à votre étage ?
-J’ai un fournisseur mécontent, semble-t-il…
-Rendez vous, Tuition. C’est votre seule chance de vous en sortir. »

Il en a de bonnes, lui… Je m’adosse au mur et coupe la radio… Trouver une solution, rester clame, et trouver une solution…. Et commencer par désarmer le flic. Je prends son flingue, un Beretta 92.

« Adosse toi au mur en face si tu veux et attends. Je ne veux pas t’entendre… »

Bon, qu’est-ce que j’ai comme solutions ? Les mecs de Bogota vont me faire la peau. Même si je négocie une protection policière avec la DEA, je suis bon pour y passer. On est à Depracity : c’est limite si y’a pas des boîtes d’intérim pour les tueurs.
La seule solution, dans l’immédiat, c’est sortir de l’immeuble. Hors celui-ci est entouré de flics… Et depuis Léon, on ne fait plus le coup de prendre l’uniforme du flic pour quitter un immeuble cerné de flics…
Je rallume la radio.


"David, tu as fait l’armée ?
-Oui. Dans l’infanterie.
-C’est là que tout a commencé pour moi. Envoies des gens chez moi, y’a un dossier sous les lattes du living. Tout y est. Je suis sûr que ça vous fera plaisir.
-Qu’est ce que tu veux en échange de ça ?
-Sortir d’ici libre.
-Tu sais bien que ce n’est pas possible.
-ça valait le coup d'essayer, non? »

Un bruit de pas dans l’escalier.

« Monsieur Tuition, c’est les ambulanciers ! »

Je me décolle du mur, continuant à braquer le flic blessé. Ils sont deux, cheveux longs dans le couloir…

« Tirez sur vos cheveux.
-Quoi ?
-Je veux vérifier que ce n’est pas une perruque. »

Ils s’exécutent. C’est bon. Je leur fait signe de monter et retourne m’adosser au mur… Je reprend la radio.

« Vos secouristes sont arrivés…
-Ils en ont mis du temps… »

Merde…

« David ?
-Oui ?
-Je crois que je regretterai ce monde. »

Je ne regarde même pas « l’ambulancier » qui me braque un flingue sur la tête. J’aurais du m’en douter. Les tueurs étaient à l’intérieur. Je leur ai laissé la possibilité de m’approcher… C’est vraiment trop c…





La douille tombe sur le sol. Le bruit d’un corps tombe derrière. L’orage a pris fin.
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